Dans le cadre de ses activités scientifiques et en collaboration avec six établissements académiques dont l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée – Abidjan, la Chaire UNESCO Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir a organisé le 21 juin dernier, la 2ème édition de la Journée d’Etude Internationale précédée d’un atelier « Jeunes chercheurs » autour du thème « Genre, Inégalités et Violences en Afrique » dans les locaux de l’ENSEA en Côte d’Ivoire.
Prenant la parole, Dr. Hugues KOUADIO, Directeur de l’ENSEA n’a pas caché sa joie de recevoir ses hôtes en tant que membre fondateur de la Chaire et leur a souhaité la cordiale bienvenue en terre ivoirienne. Selon lui, « la qualité de la formation délivrée à l’ENSEA lui a valu plusieurs distinctions dont deux labels : Centre d’Excellence Régional délivré par l’UEMOA en 2005 et Centre d’Excellence Africain délivré par la Banque Mondiale en 2015 ».
Rappelons également que depuis sa création en 1961, cet établissement Public National (EPN) a formé plus de 4.000 étudiants originaires d’une vingtaine de pays africains. Avec pour slogan « Plus qu’une école, un esprit » a-t-il ajouté.
Poursuivant, Dr. Hugues KOUADIO a voulu : « exprimer une spéciale gratitude à l’UNFPA, partenaire traditionnel de l’ENSEA, pour son soutien remarquable » à l’événement.
Depuis 2 ans, la Chaire UNESCO a initié des rencontres de réflexion avec des experts, des doctorants et des chercheurs autour d’une thématique bien particulière. Et celle de cette 2e édition retient l’attention de tous.
En effet, « les questions relatives au genre, aux inégalités et violences faites aux femmes et aux filles particulièrement sont débattues dans les plus hautes instances des organisations et institutions internationales » a indiqué Dr. Soro N’Golo Aboudou, Secrétaire Général de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’UNESCO.
Notons qu’une journée internationale a été instituée par l’ONU (Organisation des Nations Unies) pour mettre fin aux violences à l’égard de la gente féminine le 25 Novembre de chaque année.
Par ailleurs, cet événement scientifique international permettra de transposer dans le milieu universitaire la réflexion sur certaines pratiques enracinées en Afrique.
Espérons que les résultats qui émaneront de ces tables-rondes aideront les gouvernements à mieux comprendre les problèmes et aussi envisager de meilleurs remèdes.